US army leak. Quand l'armée US confond .mil et .ml
Une méthode pourtant simple serait de mettre en place des protocoles de sécurité, d'automatiser les tâches courantes, ce genre de choses.
Y a pas de souci, je connais un ex-élève en école d'ingés, qui travaille désormais en contrat avec le CNRS, qui utilisait un câble RJ-45 depuis sa chambre ! (Dans un mas.)
Alors évidemment j'y allais pour les vacances donc je me moquais bien du wifi, mais il me semble que dans ce genre de bâtiments, tu peux plus facilement inviter des ami·es, vivre avec ta famille, etc. Donc le wifi était, de mon expérience, assez secondaire, indispensable certes, mais l'espace aidant, quand j'en avais besoin j'allais dans le salon et je m'asseyais dans un fauteuil pendant que des invité·es jouaient à Journey, écoutaient de la musique, etc.
Hmm, je ne suis pas d'accord. La priorité pour moi serait de financer des alternatives à Photoshop, en tout cas en ce qui correspond à ton usage. Si tu risques de perdre des fichiers dont tu as besoin pour ton taff, je te suggère au moins de mettre en place une synchronisation avec Syncthing et un système de contrôle de versions (intégré à ce logiciel), afin de pouvoir accéder à des fichiers perdus.
Je te conseille également de vérifier que ton système de fichiers (ext4, Btrfs…) est compilé avec un support pour testdisk, ce qui exclut déjà Fedora. Si tu essaies une distribution avec un LiveCD, je te conseille de vérifier que testdisk fonctionne avant de l'installer. Apprendre à se servir de ce logiciel n'est pas une très bonne expérience.
Et mon conseil universel pour les gens qui veulent tester Linux est de sauvegarder leurs fichiers avec Syncthing pour pouvoir changer de système d'exploitation facilement, et donc pour pouvoir repasser à Windows si nécessaire. Je ne sais pas à quel degré de déconnexion de la réalité il faut être pour croire qu'installer Linux serait un engagement ; la FSF croit porter des lignes radicales, mais je n'y vois que de la confusion à tous les étages.
Sinon, je n'ai rien à dire sur les progrès de Wine et de Proton, mais je ne miserais pas mon travail dessus.
Ça a toujours été de la merde de A à Z, en fait j'ai encore du mal avec la lecture à cause de cette série. On peut faire de nombreuses critiques, comme le fait que le chauvinisme de l'autrice exclut à peu près le monde entier, à l'exception de la France (avec Beauxbatons) et de… l'Allemagne ? Avec Krum ? Sauf que l'intérêt romantique de Hermione pour Krum, qui reste perçu comme un étranger, est présenté comme futile et ridicule, et après l'autrice vient parler au nom du féminisme. Je me permets de le dire malgré mes principes habituels car il ne sert à rien d'humaniser des fascistes, ça n'aura servi à rien quand nos familles seront devant des pelotons d'exécution : quelle sale ordure…
On m'a parlé, de manière un peu autoritaire, de « positivité » dans cette œuvre et PTDR mais pardon ? Le parrain de Harry, sa seule figure parentale, un ami proche de ses parents, enfermé à Azkaban à cause d'une erreur judiciaire, jamais innocenté, portant les traces de la dépression causée par les détraqueurs, mourant de manière complètement gratuite et absurde à la fin du tome 5 ? Je ne demande pas à tou·tes les autaires de creuser le sujet de la positivité justement, mais si l'on aborde ce sujet, il aurait été tellement plus simple de… ne pas tuer Sirius Black ? Ce qui n'a littéralement aucune utilité dans le scenario, il aurait très bien pu survivre et être un personnage d'arrière-plan, un soutien émotionnel pour Harry, un réconfort, notamment à la fin ?
Azkaban de manière générale est du torture porn, les thérapies de conversion, soutenues par l'autrice, sont du torture porn. Ayant hébergé un prédateur, qui m'a parlé quelques fois de sa mère supposément handicapée, utilisant son handicap pour faire pleurer son entourage (cas, cela dit en passant, classique de haine envers des personnes malades, en prenant leurs rechutes et leurs crises de santé mentale, boulimie ou addiction, pour des choix), je crois que ce fantasme vient d'une forme de désespoir, par exemple j'ai vu sur M6 qu'elle avait eu l'idée des détraqueurs dans un ancien logement, qu'elle détestait, où elle avait plus ou moins été en dépression. Mais il y a effectivement une forme de plaisir dans le fait de voir les détraqueurs plonger les prisonnièr·es d'Azkaban dans la dépression et la psychose ; la forme de la prison, dans les films, un énorme bâtiment noir, sans fenêtres ni lumière ; les photos animées des sorcièr·es tenant leurs numéros de prisonnièr·es, enchaîné·es dans un espace battu par les vents et la pluie ; etc. Il me semble important de séparer Rowling-en-tant-que-Terf de Rowling-en-tant-qu'autrice, pas parce qu'il ne serait pas pertinent de lutter contre ses idées, mais parce qu'elle fut d'abord promue, en tant qu'autrice sinistre et pauvre d'esprit, par des médias bourgeois qui voulaient nous voir la lire, plutôt qu'une Ursula K. Le Guin ou une Ophelia Butler ; puis, une fois accomplie une forme de dépendance culturelle à ses œuvres, par des maisons d'édition attirées par l'argent, et contre lesquelles il faudrait lutter, dans l'idéal, en tant que maisons d'édition, et donc au nom de la littérature et de la culture. Il ne s'agirait donc pas de dépolitiser ces dernières mais de lutter contre la mauvaise littérature, culturellement pauvre, sinistre, autoritaire, selon des critères littéraires, et donc, vous dira tout·e bon·ne libraire, irréductiblement politiques : l'art qui guérit est notamment une brèche dans une toile de réifications économiques tellement serrée qu'elle fait totalement écran entre nos esprits populaires et le beau, le vrai. Ces deux choses sont inséparables et nous laisser y accéder est contraire aux intérêts bourgeois ; l'accès à la beauté ou l'appropriation de l'art, comme marché, par les bourgeois, et inversement la dégradation des formes d'art populaires, comme les tatouages, sont des enjeux de lutte des classes.
Cette série de livres ne vaut ni son papier, ni le temps passé à les lire, ni l'investissement émotionnel que l'on est censé y mettre. Oh, et Harry qui torture Dumbledore en le forçant à boire le contenu d'une coupe, de manière, encore une fois, totalement gratuite, une « petite » centaine de pages avant sa mort. Manque d'inspiration peut-être, mais quelle positivité ! Après avoir fini le tome 6, à 10 ans, je me suis sentie revigorée, pleine d'amour et d'énergie, et j'ai écrit une lettre à ma mère pour lui dire à quel point je l'aimais.
Oui, pour les comptes payants. Le pont pour Linux est notamment sur Flatpak. Veuillez noter que la plupart des professionnel·les évoluant autour de la cybersécurité ont une mauvaise opinion de cette entreprise, par exemple, Solène Rapenne, committer au projet OpenBSD, m'a dit qu'elle n'avait pas l'intention de se créer un compte sur cette entreprise, Peter Hessler m'a dit un peu sèchement qu'« [il] n'utilis[ait] pas Proton », etc.
J'en parle un peu ici, si je puis me permettre : https://océane.fr/la-maltraitance-numérique
Oui grave ! Il y a un effet de réseau, nos collaborataires peuvent utiliser des plateformes propriétaires pour communiquer et se coordonner, et à ce moment-là évidemment on peut faire de la pédagogie mais je pense qu'il faut utiliser la même plateforme que tout le monde, vu que de toute façon tout est fait pour réduire leur interopérabilité ; mais pourquoi ne pas aussi contribuer, comme on peut (avec de l'argent, un peu de temps libre, etc.) aux alternatives libres ?
Par exemple, mes camarades de promo utilisent Google Workspace, mon syndicat étudiant utilise Discord. Ça me soûle, honnêtement je n'ai pas envie de me servir de ces programmes, et donc je loupe des infos. Ah, et je n'ai pas parlé de la fois où Google m'a deadname parce que je gérais deux comptes séparés dans deux conteneurs différents, mais depuis la même adresse IP, donc j'ai cliqué sur un Google Docs et été automatiquement connectée sur mon deadname :D
Donc je déteste ces programmes et je verrais l'arrivée d'alternatives sécurisées, décentralisées, etc. d'un bon œil, je fais déjà un don régulier à Bonfire [1] et je compte en faire un autre pour Cwtch [2] ; le coût sur mon mode de vie est très réduit, on parle de 10€/mois cumulés. Mais quand on en a l'occasion, effectivement j'essaie d'orienter mes camarades/camarades de promo vers des alternatives décentralisées/sécurisées/interopérables (et autres).
[1] https://bonfirenetworks.org
[2] https://cwtch.im
Ah, et j'ai récemment découvert https://typst.app, une alternative libre à Google Docs, LaTeX, et Office 365 ; je ne suis pas sûre que ce soit mieux qu'un dépôt Org-mode [3] géré avec Magit [4], au sens où je pense sincèrement pouvoir y former des débutant·es complèt·es en un quart d'heure, abstraction faite de la navigation dans Emacs [5], mais ça me paraît représenter un excellent compromis.
[3] https://orgmode.org
[4] https://magit.vc/
[5] https://emacs.org
Je n'ai pas le contexte, tout le fil (y compris l'OP) n'est pas récupéré par mon instance, et d'expérience j'aurais probablement du mal à le retrouver sur la communauté c/France. Je voulais juste t'informer que Cory Doctorow parle (en anglais) de « switching costs », les coûts de changement de prestataire, dont il associe la baisse à une amélioration de l'interopérabilité et à une mise en concurrence des entreprises, justement pour éviter des monopoles et donc pour en réduire le pouvoir de nuisance.
Comme il travaille en tant que consultant spécial pour l'EFF, on retrouve certaines de ses idées dans leurs communiqués.
Son blog : https://pluralistic.net
L'EFF : https://eff.org
@Guillaume Oui mais as-tu appairé ton détecteur et ton téléphone par Bluetooth ?
Ah pardon, désolée ! Mais du coup je ne comprends pas ton problème, il faut synchroniser les appareils par Bluetooth, et tu n'y arrives pas, c'est ça ?
Quel rapport entre le wifi et le Bluetooth? Ce sont deux canaux différents, les appareils ne sont pas automatiquement synchronisés en étant mis sur le même réseau wifi.
@innermeerkat Pardon, mais les logiciels libres sont par essence de gauche. Je publierai un billet de blog à ce sujet d'ici quelques jours, sur https://océane.fr. Mais la gauche est un processus de co-construction pluraliste, ma traduction maison (dans un sens politique) du terme anglophone « bootstrapping process ». C'est notamment pour cette raison (mais pas que, loin de là) que la Constitution de la cinquième République est construite contre la gauche, elle est construite contre le pluralisme, et favorise l'émergence de personnalités autoritaires, mais aussi fondamentalement non-fiables, ainsi qu'un effet de déformation par les moyens économiques que l'on peut investir dans une campagne présidentielle (c'est-à-dire en faveur de la droite).
Pour te donner un exemple, sur le site de https://syncthing.net tu peux voir une annonce s'opposant à la guerre en Ukraine, et annonçant un don de 1000€ je crois à une association humanitaire ukrainienne. Un certain nombre d'utilisataires a répondu en considérant que Syncthing devait rester politiquement neutre. Mais permettre aux plus pauvres de communiquer et de traiter leurs informations comme iels le souhaitent (par exemple en se débarrassant de la nécessité d'exporter leurs données sur les serveurs de Google) est déjà politique. La communication au sein de notre camp social, les 99 %, les personnes qui seront impactées par le chaos climatique, qui m'a tout l'air d'être un génocide planifié, est politique ; la prise de conscience de notre appartenance à un camp social, dont les intérêts de classe sont la fin immédiate du capitalisme, est politique.
Les logiciels libres sont des communs, et le mouvement des logiciels libres vise à rendre les logiciels le plus accessibles possible, indépendamment des capitaux économique, culturel, social, et symbolique. Pour le moment c'est une réussite en demi-teinte. Mais c'est un combat politiquement proche de l'anarchie, et à peu près de même nature que la question de la saisie des moyens de production (qui ne vise qu'à rendre l'organisation du travail accessible aux travailleur·euses).
De même, j'ai splain un libriste sur XMPP en lui disant que notre objectif était de détruire les structures de pouvoir. Il m'a dit qu'il était d'accord et qu'il ne comprenait pas pourquoi on se prenait la tête.
Permettre à des humains de communiquer sans mauvais sentiments, en exprimant ce qu'iels souhaitent exprimer, ce que l'on trouve de profondément humain et beau, comme l'empathie, l'écoute, le respect… tout ça est politique, parce que comme tout ce que l'on étiquette comme tel, il ne s'agit que de personnes résistant à une agression par les groupes sociaux dominants (c'est-à-dire, aujourd'hui, les ultra-riches). Les milliardaires ne veulent pas que l'on communique, ne veulent pas que l'on partage de culture, ou pour le dire autrement, les milliardaires détestent les hyperliens. Je me souviens également de leur promotion de Twitter dans les années 10, sur leurs chaînes de télévision privées, et ce n'est pas un hasard, puisque les utilisataires de ce site web ne peuvent pas y partager de documents PDF, et y sont maltraité·es et mis·es en concurrence pour l'attention de leurs pairs, ce qui crée par définition des tensions assez vives. Je développe un peu plus ici : https://océane.fr/la-maltraitance-numérique.
Désolée mais si une personne paranoïaque qui vit chez ses parents a une meilleure OpSec qu'une armée ayant un budget annuel d'un trillion de dollars USD, c'est pathétique.